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24 mars 2009 2 24 /03 /mars /2009 07:56

Quelques expliquations pour ceux qui ne connaissent pas la technologie "Distran" :
Décrit dans sa quadrilogie (Hypérion - La Chute d'Hypérion - Endymion - L'Eveil d'Endymion) par Dan Simmons, cette technologie est relative à tout déplacement instantané entre les mondes.

On se trouve ICI, on traverse la porte et on se trouve instantanément AILLEURS ...

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10 octobre 2008 5 10 /10 /octobre /2008 15:26

Bien sûr, on aurait préféré un auteur chinois ou russe, bien sûr il existe un certain décalage entre ce résultat et le monde dans lequel on vit, bien sûr on peut regretter ce consensus mou du jury, mais malgré tout Le Clézio est un grand écrivain et il mérite ce prix.

Celui que j'ai préféré est "Le chercheur d'or", Le Clézio est un auteur productif mais qui ne néglige pas la qualité, ses cinq ouvrages qui font référence sont :

Le procès-verbal (1963)

À 23 ans, Le Clézio fait une entrée fracassante en littérature avec ce premier roman qui lui vaudra le prix Renaudot. Il raconte l'histoire d'Adam Pollo, un jeune homme qui choisit de se retirer du monde et de vivre volontairement dans la marginalité.

 

Désert (1980)

Le Clézio remporte le Grand prix Paul-Morand de l'Académie française avec ce roman que certains considèrent comme son chef-d'oeuvre. Il met en scène Lalla, jeune Maure qui, bien que vivant dans un bidonville, n'a de cesse d'être appelée par le désert qu'elle aime de façon mystique.

Poisson d'or (1997)

«Le Clézio est l'homme de la pitié, de la beauté, et du secret. Il s'intéresse au particulier, au sens des choses et des hommes, à la description de la beauté du monde, à la liberté, et naturellement à l'amour des êtres victime, écrivait notre critique Jacques Folch-Ribas. Laïla, dans ce Poisson d'or, est un exemple superbe, une cristallisation des thèmes qui intéressent Le Clézio. Ainsi le désert, ce sera, cette fois, le Maroc dont sa femme est originaire, mais ce sera aussi Paris et sa misère.»

Révolutions (2003)

«Un roman autobiographique remarquable où le lecteur, happé par les tourbillons de l'Histoire, traverse les siècles et les continents à un rythme effréné, estimait notre collaborateur Elias Levy dans sa critique. Mêlant avec une dextérité littéraire chroniques familiales, récits historiques et fragments autobiographiques, cet écrivain hanté par les réminiscences de son enfance relate dans ce roman allégorique l'épopée de ses ancêtres.»

L'Africain (2004)

Avec ce livre dédié à son père, Le Clézio ravit encore notre critique Jacques Folch-Ribas: «Ce n'est pas un petit livre, parce qu'il est à la gloire de ce père avec lequel, dit le fils, je me suis mal conduit, qui méritait cent fois cet hommage et cette amitié, la forme la plus haute de l'amour.»

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5 octobre 2008 7 05 /10 /octobre /2008 08:08
"Au delà des limites de ce monde
Où la fleur est rouge et le saule vert,
Il est un monde où le héron est noir
Et le corbeau blanc."

Taisen Mokudo, moine Soto
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21 août 2008 4 21 /08 /août /2008 09:57

Probablement un des meilleurs livres de Stephen King et qui détone avec le reste de sa production. Un des plus touchant aussi, histoires parallèles avec pour dénominateur une fille qui traverse la vie des personnages.
Ce livre est la concaténation de plusieurs ouvrages écrits par King. Un livre désabusé sur les années 60.

 

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26 juin 2008 4 26 /06 /juin /2008 10:15

Lu sur un superbe site tout en douceur et en finesse à visiter d'urgence .... J'ai aussi entendu ces paroles chantés par un chanteur que je n'ai pas pu identifier.

] Je ferai comme...[

 

Que ferais-je sans ce monde sans visage

sans questions

Où être ne dure qu'un instant

Où chaque instant verse dans le vide

Dans l'oubli d'avoir été

Sans cette onde où à la fin

Corps et Ombre ensemble s'engloutissent

 

Que ferais-je sans ce Silence

Gouffre des murmures

Haletant furieux vers le secours vers l'Amour

Sans ce ciel qui s'élève sur la poussière de ses lests

Que ferais-je

 

Je ferais comme hier comme aujourd'hui

Regardant par mon hublot si je ne suis pas seul

A errer et à virer loin de toute vie

Dans un espace pantin

Sans voix

Parmi les voix enfermées avec moi ..

*

Samuel Beckett

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25 juin 2008 3 25 /06 /juin /2008 11:21

Connaitre son ignorance est la meilleure part de la connaissance.

Proverbe chinois

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20 mai 2008 2 20 /05 /mai /2008 08:39

J'aime l'araignée

J'aime l'araignée et j'aime l'ortie,
Parce qu'on les hait ;
Et que rien n'exauce et que tout châtie
Leur morne souhait ;

Parce qu'elles sont maudites, chétives,
Noirs êtres rampants ;
Parce qu'elles sont les tristes captives
De leur guet-apens ;

Parce qu'elles sont prises dans leur oeuvre ;
Ô sort ! fatals noeuds !
Parce que l'ortie est une couleuvre,
L'araignée un gueux;

Parce qu'elles ont l'ombre des abîmes,
Parce qu'on les fuit,
Parce qu'elles sont toutes deux victimes
De la sombre nuit...

Passants, faites grâce à la plante obscure,
Au pauvre animal.
Plaignez la laideur, plaignez la piqûre,
Oh ! plaignez le mal !

Il n'est rien qui n'ait sa mélancolie ;
Tout veut un baiser.
Dans leur fauve horreur, pour peu qu'on oublie
De les écraser,

Pour peu qu'on leur jette un oeil moins superbe,
Tout bas, loin du jour,
La vilaine bête et la mauvaise herbe
Murmurent : Amour !

Victor HUGO (1802-1885)

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13 mai 2008 2 13 /05 /mai /2008 08:15

Jamais nos exils ne furent vains
jamais en vain nous n'y fûmes envoyés(....)
Aux vivants de pleurer l' accalmie du vent.
D'apprendre à ouvrir les fenêtres,
de voir ce que leur passé fait de leur présent,
et de pleurer doucement et doucement,
Que l'adversaire n'entende pas
ce qu'il y a en eux de poteries cassée...
Mais l'exil est l'exil
Ici et la-bas
jamais en vain nous ne fûmes exilés
et nos exils ne sont passés en vain...

Mahmoud Darwich

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10 mai 2008 6 10 /05 /mai /2008 08:33

"Je me presse de rire de tout, de peur d'être obligé d'en pleurer"

Beaumarchais (Le barbier de Séville)

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17 avril 2008 4 17 /04 /avril /2008 10:01

"Il faut avoir une haute idée, non pas de ce qu'on fait, mais de ce qu'on pourra faire un jour; sans quoi ce n'est pas la peine de travailler."

Edgar Degas

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